En février dernier, nous avons validé l’augmentation de la rémunération des producteurs face à l’explosion sans précédent des coûts de production (énergie, engrais, matières premières…). Merci encore à tous pour ce vote solidaire qui permet aux producteurs de continuer d’être rémunérés au juste prix.
👉 Rappel du précédent vote des consommateurs-sociétaires.
Les produits sujets à ces premières hausses arrivent d’ailleurs en rayon petit à petit ! La brique de lait et les œufs plein air sont en train d’arriver en magasin, n’hésitez pas à nous envoyer des photos si vous les trouvez en rayon ! 😊
Le contexte est tel que nous devons valider un ajustement de cette rémunération. Nous devons le faire pour continuer de soutenir les producteurs et nous assurer qu’ils sont toujours rémunérés au juste prix.
Bien que la première hausse permette aux producteurs de voir l’avenir plus sereinement en étant rémunérés 43cts/litre de lait, ils nous informent aujourd’hui qu’avec les coûts qui continuent d’augmenter, leur rémunération sera de nouveau insuffisante d’ici quelques mois.
Comment fait-on pour nous assurer de garder le juste prix pour les producteurs ?
Pour anticiper les hausses des coûts et nous assurer que les producteurs sont toujours rémunérés à un prix juste :
Suite à la publication du dernier indice IPAMPA du mois d’avril combiné aux différentes données en notre possession ainsi qu’aux derniers échanges avec les producteurs, ces derniers nous confirment qu’il faut un ajustement de leur rémunération à 47cts/litre de lait (contre 43cts/litre actuellement).
D’autre part, les partenaires fabricants font également face à des hausses de coûts importantes (énergie, emballages, transport…) qu’ils sont contraints de répercuter dans leur prix de vente.
Pour le lait, le nouveau prix voté conseillé en rayon serait de 1,11€ (contre 1,03€ actuellement).
Il comprendrait donc l’ajustement de la rémunération des producteurs de 0,43€/L à 0,47€/L (2 centimes liés à l’augmentation du prix des aliments achetés, 1 centime lié à l’augmentation du prix des engrais, 0,7 centime lié à l’augmentation du prix de l’énergie et 0,3 centime lié à l’augmentation de tous les autres postes de dépense) et l’ajout de 0,04€ à destination du partenaire fabricant LSDH (1,4 centimes liés à l’énergie (électricité pour faire fonctionner les machines et gaz pour le chauffage du lait), 1 centime lié à l’emballage et 0,8 centime lié au transport (collecte + livraison)).
Pour les autres produits concernés (fromage blanc, yaourts, beurre de baratte), nous sommes en train d’échanger avec les différents partenaires, nous aurons bientôt les informations sur les prix votés conseillés.
👉 Pour garantir que les produits que nous avons créés tous ensemble restent équitables, nous devons une nouvelle fois décider si nous validons cette hausse.
IPAMPA – Indices des Prix d’Achat de Moyens de Production Agricole : ils mesurent pour de nombreux postes de dépense (semences, alimentation, engrais etc.) les variations des prix que supportent les exploitations agricoles. Pour les élaborer, des milliers de prix sont relevés chaque mois chez des agro-fournisseurs, puis l’Insee calcule l’augmentation moyenne pour chaque poste de dépense des producteurs.
La rémunération votée collectivement lors de l’élaboration du cahier des charges du lait bio est toujours juste. Ils sont rémunérés 550€/T de lait bio vendu ce qui leur permet de vivre dignement de leur travail et d’investir sur leur exploitation.
La hausse de la rémunération implique une hausse du prix voté conseillé. Il vaut mieux augmenter les prix au fur et à mesure pour s’assurer de ne pas être trop en décalage avec le rayon et donc pour ne pas être déréférencés des magasins. De plus, les évolutions de coûts actuelles sont très difficiles à anticiper sur du long terme.