15/05/2018
« Second volet de L’Observatoire des prix C’est qui le patron ?!, établi en collaboration avec A3 Distrib et WinMinute. Après les généralités sur le respect des prix affichés sur les packs hier (revoir ici), place au détail par enseigne. Mention bien pour Carrefour. Première enseigne à suivre la démarche, c’est sans surprise celle dans laquelle les produits sont le mieux diffusés (625 drives proposent le lait par exemple) et dont les prix sont le plus alignés avec la promesse du pack. A quelques exceptions près, Carrefour suit les préconisations. Auchan, Casino, Monoprix et Géant aussi, mais avec des niveaux de diffusion plus faibles.
Dans ce cadre, deux enseignes se démarquent. Leclerc est moins aligné que la moyenne mais, dans l’essentiel des cas lorsque le prix est différent, c’est au bénéfice du consommateur avec des rabais de quelques centimes. Sans doute pour le principe… On ne se refait pas même si la logique de la démarche conduirait à penser que les enseignes pourraient, sur ces produits, signer un armistice !
Autre cas, plus troublant sur l’absence de bon sens commerçant : Intermarché. En moyenne, c’est chez les Mousquetaires que les prix sont le moins alignés et, trop souvent, en défaveur du client. Dans 20 % des cas, le lait est ainsi affiché plus cher que 99 centimes. Le pompon ? 7,60 € le pack de 6 (vs 5,94 €) à Antibes. Je peux tout entendre sur le pouvoir d’achat local. Mais aucun argument ne vaudra davantage que l’évidence : comment un client peut-il comprendre que le prix payé soit… 28 % plus cher que le tarif affiché ? Ben, il ne peut pas le comprendre. Bonnet d’âne donc à Intermarché. Allez, Les Mousquetaires, un peu d’honneur que diable !
Olivier DAUVERS