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C’était en juillet dernier :
Notre partenaire industriel, la coopérative Sodiaal, nous alertait sur un élément inédit, le caractère non durable et plus soutenable du beurre bio sur les bases sur lesquelles nous l’avions construit ensemble à l’origine ☹
Rappel des faits :
Lorsque nous avons travaillé avec Sodiaal le questionnaire qui nous a permis de voter tous ensemble pour un beurre bio qui aide bio de demain, des hypothèses de valorisation du lait avaient été faites par Sodiaal. Or ces hypothèses se sont avérées non atteignables à l’usage et suite à l’évolution des marchés laitiers. Cela remet fortement en cause le caractère durable du beurre bio du côté du fabricant.
Concrètement :
Cependant, la coopérative, qui est le partenaire industriel, n’arrive pas à couvrir ses frais de fonctionnement. Pourquoi ? Dans le cadre de la production de beurre, le métier de Sodiaal est : aller chercher le lait chez les producteurs de lait, l’amener dans ses usines où le lait va être écrémé. Reste donc d’un côté la crème et de l’autre le lait écrémé. La crème va servir à produire le beurre et le lait écrémé est séché et transformé en poudre de lait. Or Sodiaal pensait au début du projet du beurre bio CQLP pouvoir valoriser (c’est-à-dire la revendre) la poudre de lait bio restante à 3300€ / tonne. La réalité aujourd’hui est toute autre puisqu’elle est valorisée à 1900€/tonne. Cet écart cause un déséquilibre significatif dans l’équilibre des charges et revenus sur le beurre bio CQLP, et mène à une perte nette côté Sodiaal (nous parlons bien uniquement du beurre bio CQLP).
Nous avons donc posé une question simple à tous les sociétaires : « acceptons-nous d’augmenter le prix de vente conseillé voté du beurre bio ou pas ? »
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