L’INFODURABLE – Qualité et juste prix : après le lait, les fraises « C’est qui le Patron ?! »

Pour manger des fraises qui ont du goût, il convient de choisir celles qui ont poussé dans la terre en pleine saison.  ©Delissimo

« La coopérative solidaire « C’est qui le patron ?! », qui s’engage à préserver les marges des producteurs et s’est démarquée en vendant « plus de 45 millions de litres de lait en moins de deux ans », se lance désormais dans l’univers des fraises. Cela tombe bien, leur pleine saison commence.

La fraise, le premier fruit rouge, est un délicieux signal, à l’arrivée des beaux jours, des plaisirs hédonistes à venir. Désormais, les Français peuvent d’ailleurs en retrouver sous la marque du consommateur « C’est qui le patron« , qui après le lait, le jus de pomme et le beurre, s’attaque à la fraise, explique Europe 1. Les caractéristiques de ces fraises ont été choisies par les consommateurs. La marque s’engage à proposer des fraises ramassées toujours mûres, cultivées en France, de saison, de pleine terre et qui soutiennent les producteurs. Plus de détails sur leur site pour les retrouver.

A cette occasion et parce que c’est sa saison, ID vous dit tout sur ce fruit et vous propose de découvrir une recette de salade de fraises à la menthe en gelée.

Sa saison :

La fraise est avec la tomate l’un des fruits les plus proposés en toutes saisons. C’est une aberration écologique : hors saison cultivée hors sol, sous serre chauffée ou venant d’Afrique, elle est souvent gorgée d’eau et sans intérêt gustatif. Pour manger des fraises qui ont du goût, il convient de choisir celles qui ont poussé dans la terre en pleine saison. La saison des fraises de plein champ commence avec l’arrivée du printemps et se déroule d’avril à mi-juin.

Son histoire :

Comme la fraise pousse à l’état sauvage sur plusieurs continents, l’Amérique, l’Asie et l’Europe, elle a été consommée dès l’antiquité. En France, au Moyen-Âge, la fraise des bois entrera dans les jardins potagers. A la Renaissance, les femmes la dégustent avec de la crème et les hommes avec du vin.

Les grosses fraises que nous consommons seraient issues d’un croisement entre des fraises chiliennes et des fraises d’Amérique du Nord effectué en France en 1713 par un officier de marine du nom de Frézier. Mais elle doit son nom à son parfum, sa « fragrance » (Fragaria vesca).

Son mode de consommation :

Beaucoup consommée crue, la fraise peut être cuite rapidement à la poêle ou au four en papillote et dans des plats sucrés ou salés. Elle se déguste dans des tartes, des charlottes, en confitures, en coulis, en glaces, en sorbets et en jus de fruits. Plus sur : fraisesdefrance.fr.

Ses qualités nutritives :

A l’instar des agrumes, auxquels elle succède, la fraise est l’un des fruits qui contient le plus de vitamine C. Peu calorique, elle est comme tous les fruits rouges, dotée d’un excellent pouvoir antioxydant.

Son poids carbone :

La fraise en pleine saison venant de France, du fait de son mode de production, a un poids carbone non négligeable pour un fruit puisqu’il est de 1100g de CO2 pour un kilo de produit. Hors saison et venant d’Europe ou du pourtour de la méditerranée, ce poids est 4 fois plus élevé.

Le poids carbone de la recette de Thomas et Christophe est en revanche excellent puisqu’il n’est que de 230 gr de CO2 par couvert. Ce dessert avec seulement 123 calories par personne est à consommer sans modération.

Pour limiter le gaspillage :

Les fraises se conservent mal. L’idéal est de les déguster rapidement après l’achat. On les garde de préférence entières, non équeutées, dans leur barquette, un ou deux jours au frais. En pleine saison, le prix des fraises peut inciter à en acheter de grosses quantités : pour éviter de les jeter, il est opportun d’en faire des confitures, des coulis ou des glaces.

 

 

La recette des chefs engagés dans Bon pour le climat :  Thomas Medard et Christophe Renaudin »

Gaël Nicolet

 

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