EMBALLAGES MAGAZINE – Plus de matières renouvelables dans la brique de lait C’est qui le patron ?!

Plus de matières renouvelables dans la brique de lait C’est qui le patron ?!
LSDH a choisi la Tetra Brik Aseptic Slim biosourcée, au profil environnemental amélioré. –

 

« En 2017, au lancement de la marque C’est qui le patron ?!, avec du lait écrémé stérilisé par ultrahaute température (UHT) comme premier produit, les consommateurs avaient opté pour le format de la brique en carton. Ce qui avait abouti au choix de la Tetra Brik Aseptic Slim de Tetra Pak par la Laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH), l’opérateur industriel du projet. Aujourd’hui, les mêmes acteurs sont les premiers en France à adopter la version biosourcée, au profil environnemental amélioré.

 

–22% d’empreinte carbone

L’emballage reste composé de trois matériaux, le carton, le polyéthylène et l’aluminium. Cela permet de garantir à l’identique les propriétés de conservation des produits ambiants, dont le lait, tout en assurant la même performance logistique. La différence se situe dans l’origine d’une partie du plastique, qui n’est plus fossile mais végétale, ce qui fait passer le taux de ressources renouvelables de 73 à 85%. Grâce à ce plastique biosourcé, fabriqué à partir de résidus de canne à sucre, l’empreinte carbone de la brique diminue de 22% par rapport au modèle standard. « Cela représente à l’échelle des volumes annuels de C’est qui le patron ?!, plus de 200 tonnes par an de plastique fossile en moins », indiquent la marque et LSDH dans un communiqué.

 

Recyclable et recyclée

De son côté, Tetra Pak précise que la réduction de carbone est vérifiée par Carbon Trust. Les matières premières composant la brique, elles, sont toutes certifiées : FSC pour le carton, Bonsucro pour la provenance de la canne à sucre – « cultivée sur des pâturages dégradés, non utilisés pour l’alimentation locale » – et la conformité de l’approvisionnement, et Asi pour l’aluminium. Le fabricant d’emballage annonce en parallèle être la première entreprise dans l’alimentaire et les boissons, avec son fournisseur Braskem, à tracer complètement ses polymères biosourcés. Par ailleurs, il rappelle que cette brique reste « entièrement recyclable, dans les filières de tri existantes » et que, « une fois triée par les consommateurs, elle est recyclée par des papetiers et bénéficie ainsi d’une deuxième vie en étant transformée en de multiples objets : enveloppes, boîtes, papier, mobilier urbain ». »

 

ARNAUD JADOUL

 

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